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Le verre autonettoyant, ou comment la photocatalyse se met au service de l'architecture

Article paru dans l'Actualité Chimique N°311 - août-septembre 2007
Rédigé par Guéneau-Rancurel Léthicia

De part sa grande stabilité chimique et son haut indice de réfraction, le dioxyde de titane a longtemps été utilisé comme pigment blanc dans les peintures. Mais du fait de la forte absorption des rayons ultraviolets, il entraîne des réactions de photodégradation des composés organiques, en créant des électrons et des trous sous irradiation UV-A.

Cette paire électrons-trous génère des réactions conduisant à l’oxydation des molécules organiques, à l’origine du «farinage» des peintures. C’est cet inconvénient qui a été exploité pour créer le verre autonettoyant, en déposant l’oxyde de titane en couches très minces à la surface du verre. Des études ont été menées en laboratoire et en conditions réelles afin d’obtenir le meilleur compromis entre la photoactivité de la couche et ses propriétés optiques.

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