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Les chimistes, leurs institutions et leurs sociétés savantes entre les deux guerres. II - La nouvelle chimie de l'azote dans l'entre-deux-guerres

Article paru dans l'Actualité Chimique N°381 - janvier 2014
Rédigé par Emptoz Gérard

Durant la Première Guerre mondiale, le principe du procédé Haber de synthèse de l’ammoniac à partir de diazote et de dihydrogène a été repris par plusieurs ingénieurs des pays alliés, et notamment en France. Ils ont cherché à mettre au point d’autres conditions expérimentales, comme déplacer l’équilibre de la réaction en augmentant fortement la pression, ou trouver des matériaux métalliques résistants pour les réacteurs.

Après la guerre, et dans cette voie, le procédé Claude pour la synthèse de l’ammoniac a été mis en œuvre par la Société chimique de la Grande Paroisse, créée en 1919 à parts égales entre L’Air Liquide et Saint-Gobain.

Dans cette même période (années 1920), le procédé Haber –~adapté et mis en œuvre à l’ONIA de Toulouse~– et le procédé Casale –~exploité par Kuhlmann~– ont aussi constitué les bases de la nouvelle industrie française de l’ammoniac de synthèse. Dans les années 1930, cette branche allait tenir une place stratégique au sein des industries chimiques en France, en particulier pour la production d’engrais.

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