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RMN et analyses isotopiques

Article paru dans l'Actualité Chimique N°268 - août-septembre 2003
Rédigé par Remaud Gérald

Au début des années 80, la mesure non destructive des abondances isotopiques spécifiques a été rendue possible par l’utilisation de la RMN. Cette méthode, brevetée sous le nom de RMN-FINS (mesure du fractionnement isotopique naturel spécifique par résonance magnétique nucléaire) utilise le spectre RMN d’un isotope lourd de l’élément dont on veut mesurer la distribution isotopique à travers la molécule.

L’application la plus populaire de cette méthode est sans doute la mesure du degré de chaptalisation d’un vin par RMN du deutérium (RMN-2H). Mais bien évidemment, la méthode a connu de nombreuses autres applications, tant appliquées (authentification de l’origine des produits) que fondamentales (détermination de mécanismes de biosynthèse par exemple).

Nous présentons dans cet article les grands principes de la méthode ainsi que les contraintes expérimentales. L’application à l’authentification de l’origine d’un échantillon de vanilline par RMN-2H est également décrite.

Enfin, l’extension de la RMN-FINS à d’autres éléments (13C, 15N ou 17O) est abordée ainsi que les potentialités des dernières avancées de la RMN~: séquences multi-impulsionnelles, cryo-sonde et analyse de composés chiraux dans un milieu chiral partiellement orienté.

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