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La chimie dans les empreintes génétiques

Article paru dans l'Actualité Chimique N°342-343 - juin-juillet-août 2010
Rédigé par Briant Emmanuelle

L’identification des personnes à des fins judiciaires a connu une grande avancée avec l’établissement des fiches anthropométriques par Alphonse Bertillon à la fin de XIXe~siècle. À la même époque, la découverte des empreintes digitales comme marque individuelle permet à Bertillon de créer une ébauche de fichier d’empreintes digitales. Ce fichier sera automatisé en France en 1987 (Fichier automatisé des empreintes digitales, FAED).

Avec la découverte de l’ADN en 1953 et le développement de techniques d’analyses de l’ADN à la même époque, les méthodes d’identification des personnes évoluent. Onze ans après le FAED, est créé le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) dans le but de recenser les profils génétiques de personnes impliquées dans des crimes sexuels. La loi Perben de 2004, permettant l’extension des délits conduisant à l’établissement de profils ADN, induit une augmentation du nombre de profils enregistrés : en 2009, le fichier contient plus de 1~240~464 profils et 58~378 rapprochements ont pu être effectués.

Cet article a pour but d’illustrer l’implication de la chimie dans la détermination d’une empreinte génétique, preuve scientifique qui a révolutionné l’identification des personnes un siècle après les empreintes digitales.

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