Autopoietic structures.
Au début des années 1990, des expériences pionnières sur l’autopoïèse chimique (auto-production) ont conduit, d’une part, à la découverte de microcompartiments lipidiques et de leur dynamique comme modèles utiles dans la recherche sur les origines de la vie, et d’autre part, à l’adoption d’une perspective systémique dans la recherche expérimentale sur les cellules vivantes minimales.
De plus, l’idée sous-jacente de construire des modèles cellulaires en assemblant des composants chimiques (approche constructive ou synthétique) a fourni un champ opérationnel désormais reconnu : la biologie synthétique ascendante.
Cet article discute de l’origine de l’autopoïèse chimique, récapitule les toutes premières expériences, et présente quelques exemples de développements actuels qui visent à assembler des protocellules et des cellules artificielles/synthétiques pour la science fondamentale et appliquée.
Article en anglais.
Autopoietic structures.
In the early 1990s pioneer experiments on chemical autopoiesis (self-production) led, on one hand, to the discovery of lipidic micro-compartments and their dynamics as useful models for origins-of-life research, and on the other hand, to the adoption of a systemic perspective in experimental research on minimal living cells.
Moreover, the underlying idea of constructing cell models by assembling chemical components (the constructive, or synthetic, approach) has provided an operational field now recognized as bottom-up synthetic biology.
This article discusses the origin of chemical autopoiesis and recapitulates the very early experiments, then presents examples of current developments that aim at assembling protocells and artificial/synthetic cells both for basic and applied science.
Text in English.