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Les microsystèmes au service de la chimie analytique verte pour le nucléaire

La miniaturisation des dispositifs analytiques offre, pour le domaine nucléaire, des perspectives nouvelles pour la sécurisation, l’optimisation et la diversification des procédés (réduction des transports de matière, réduction des quantités stockées, économie d’énergie, conditions réactionnelles inaccessibles aux réacteurs macroscopiques…).

Cette échelle réduite satisfait la plupart des critères de la chimie analytique verte, ainsi que le principe de minimisation des risques et nuisances associés aux échantillons radioactifs, par une réduction très importante des quantités d’échantillons, des réactifs, des déchets générés par les installations, du temps d’analyse et par l’automatisation. Un nombre croissant de développements de microsystèmes ou «laboratoires sur puce» spécifiques sont réalisés dans ce sens, en particulier pour les étapes de purification et séparation de radionucléides, et pour leurs mesures dans des échantillons complexes et difficiles à manipuler.

Cet article propose d’illustrer le développement de microsystèmes analytiques appliqués à des problématiques d’analyse isotopique, élémentaire et de spéciation rencontrées dans le nucléaire, et de souligner les principaux défis qui restent à relever.

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